Pour ce premier « vrai » article de mon nouveau blog je voulais vous présenter quelque chose d’optimiste et de moderne!
J’ai trouvé ce patron en mai dernier. La veille j’avais cherché en vain des patrons d’hirondelles en patch et je n’en avais pas trouvé qui me convienne. Je voulais quelque chose qui soit vraiment dans l’esprit d’un pendentif que j’avais acheté au LU de Nantes il y a des années. J’adore l’esprit tatouage marin et les hirondelles pour le symbole de liberté!
Et puis je suis tombée par hasard sur une photo de ce quilt sur IG! Ca a été le coup de foudre immédiat! J’ai acheté le patron dans la foulée!

Les couleurs
Ma recherche de couleur a été un peu longue (et compliquée!). J’ai fait pas mal d’essais en coloriage mais c’était laborieux alors je me suis lancée… j’ai pris des tissus que j’avais déjà dans mon stock.
Et puis j’ai changé d’avis. LOL
En cours de route j’ai changé plusieurs fois mes choix de couleurs jusqu’à obtenir le résultat que vous voyez. Une énorme perte de temps et de tissu mais c’est incroyable, je n’arrivais pas à me décider avant de me mettre au travail. Ne dit-on pas « c’est en forgeant qu’on devient forgeron? ». 🙂 Ca a vraiment été ma démarche ici.
Du coup les tissus que j’ai sélectionnés sont:
- un wax que j’ai acheté à Château-Rouge à Paris (pour les ailes des hirondelles). C’est un coupon que nous avons acheté ensemble avec Fanny (@contrendroit si vous la connaissez sur IG): un avec des hirondelles sur fond orange et illuminé de petites touches dorées.
- un tissu blanc à pois dorés (pour le corps des hirondelles et le fond de la banderole) déniché au Marché St-Pierre, toujours guidée par mon acolyte Fanny.
- un coton noir et un coton blanc que j’avais déjà dans mon stock (pour le reste).
Pour moi le blanc est essentiel. Je trouve que dès qu’il y en a tout ressort mieux autour. C’est une couleur qui met tout le reste en valeur!

Le découpage et l’assemblage
Au départ on se retrouve avec plusieurs feuilles sur lesquelles on trouve tous les petits morceaux qui vont permettre de faire l’assemblage du motif. Il y en a pas mal (je ne les ai pas comptés) mais c’est plutôt rapide à faire une fois que le principe est acquis!
J’ai utilisé du papier sulfurisé sur lequel j’ai décalqué au crayon de papier tous les morceaux découpés (comme sur la photo ci-dessus). Ensuite je les ai redécoupés dans le papier sulfurisé. Et c’est sur ce papier que j’ai fait mon patchwork et que j’ai cousu directement mes petits bouts de tissu.
Si vous voulez voir comment cela fonctionne, vous pouvez aller sur le blog Parfum de Couture qui a fait un super tutoriel en photo pour expliquer le principe.
Je me suis juste permise de ne pas faire comme elle et de ne pas découper des morceaux de tissus de la forme exacte de chaque pièce. A la place, j’ai découpé des morceaux de tissus plus gros que nécessaire et je redécoupais autour des marges au fur et à mesure que j’avançais dans mon bloc. Un peu plus coûteux en tissu mais un gain de temps je pense!
Quand tous les morceaux sont cousus entre eux (il faut bien respecter l’ordre d’assemblage qui est indiqué dans les explications fournies avec le modèle bien sûr) il est l’heure d’enlever tout le papier sous le tissus avant de coudre les grandes bordures. Le meilleur moment! 😉
Pour border mon patch final j’ai utilisé un tuto que j’ai trouvé sur le site Au Fil d’Emma (si vous voulez le retrouver facilement ailleurs que dans cet article, le lien est dans la page « liens utiles pour le patchwork » que vous pouvez trouver sur le côté du blog). Ultra simple et rapide. J’ai pris un biais noir coton que j’avais dans mon stock.
Et le matelassage?
Alors là j’avoue que je suis encore dubitative… je n’ai rien quilté au final et pourtant à la base j’étais partie pour le faire entièrement à la main! J’ai essayé de faire des longues lignes de haut en bas sur un côté avec 1 couleur différente à chaque essai (blanc et noir)… mais le rendu ne me plaisait pas et je ne voulais pas risquer de tout gâcher. J’ai lâché l’affaire pour cette fois-ci mais qui sait pour le prochain nous verrons bien?
Les difficultés d’une débutante en paper piercing… :
- J’ai mis du temps à comprendre le principe du paper piecing. Je me rappelle avoir passé une après midi entière à faire un brouillon de la lettre H histoire d’être sûre de ne pas me planter dans le process.
J’ai eu une sorte de déclic (l’histoire des endroits/envers m’a posé souci au départ et puis c’est parti d’un seul coup!) et quelques semaines après entre deux projets (heum) je m’y suis mise. 4 jours après tous les blocs étaient faits et assemblés. Magique!
Je vous conseille de vous créer une sorte de fiche récapitulative de vos tissus pour éviter de vous tromper et de devoir tout découdre et recommencer (l’expérience parle…). Parfois un petit moment de déconcentration et on s’emmêle les pinceaux.
- Je ne savais pas vraiment combien de longueur de tissu j’allais avoir besoin pour chaque morceau puisque rien n’était indiqué dans les instructions. J’ai fait au feeling et ça s’est bien passé.
- Les mesures données en unités américaines peuvent être déstabilisantes mais avec le bon outil de conversion on s’en sort. 😉 Voici mon truc en plus!
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Pour finir, je dirais que j’ai tellement aimé que j’ai envie de recommencer! La collection Tattoo Pattern de Happy Sew Lucky est dingue. J’ai beaucoup aimé le fait d’associer des mots aussi forts que Hope, Truth ou encore Love à une image un peu comme des symboles. Et l’idée de les intégrer à nos intérieurs comme des mémos pour notre quotidien est super bien pensée! Ca change des affiches à phrase type « Leave your dream » ou ce genre de choses (que j’adore aussi soit dit en passant). Certes c’est autre chose que de l’affichage classique, mais pour ma part, j’imagine déjà intégrer ce motif à des housses de coussins ou même à un sampler pour 2018.
Sur ce, je vous bise, j’ai hâte d’avoir vos réactions sur ce genre d’ouvrage. 😉